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L’accompagnement des enfants dans les situations de séparation difficile de leurs parents

vendredi 25 mai 2012, par Jeanne HILLION

Ce que nous faisons depuis 12 ans, certaines instances commencent à y réfléchir.

L’accompagnement des enfants dans les situations de séparation difficile de leurs parents

L’Université des Familles [1]
propose une conférence sur le thème des séparations difficiles et des conséquences sur l’enfant.

Intervenants

- Marc JUSTON, Juge aux Affaires Familiales, Président du Tribunal de Grande Instance de Tarascon
- Andrée MILLIET, Avocate, Correspondante Départementale de la Défenseure des Enfants
- Marianne SOUQUET, Médiatrice Familiale, formatrice

Note de problématique
04/11/2011
Depuis les années 60, la séparation des couples avec enfants n’a cessé de progresser. Les relations des parents autour de l’enfant après dissolution du couple conjugal peuvent se dérouler harmonieusement mais également se révéler tendues, éprouvantes voire dévastatrices pour lui. Dans quelle mesure l’enfant peut-il être préservé de ces souffrances ? Comment les parents préparent-ils l’enfant à passer le cap

La vie familiale des enfants a connu de profondes transformations au cours des dernières décennies.

En effet, depuis les années 60, la séparation des couples avec enfants n’a cessé de progresser, induisant une diversification des modèles familiaux : familles monoparentales, familles recomposées.

Ainsi, en France en 2008, 20,6% des familles avec enfants mineurs sont monoparentales . Dans les Bouches-du-Rhône ce taux s’élevait à 29% en 2006 . Dans la grande majorité des cas, l’enfant vit avec sa mère.

Dans ces bouleversements structurels de la famille, comment l’enfant trouve-t-il sa place ?

« Sur près de 15 millions de mineurs, un enfant sur quatre ne vit pas avec ses deux parents. Les relations des parents autour de l’enfant après dissolution du couple conjugal peuvent se dérouler harmonieusement mais également se révéler tendues, éprouvantes voire dévastatrices pour lui. Aujourd’hui, 65 % de l’activité des tribunaux de grande instance sont absorbées par le contentieux familial. »

La souffrance des enfants après rupture de ses parents peut-être multiple.

Affective et psychologique avant tout. La séparation des parents induit, de fait, la séparation au moins partielle de l’enfant avec l’un de ses parents. Selon l’âge, sa sensibilité, les circonstances conflictuelles de la rupture, ce bouleversement peut s’avérer être traumatique et à l’origine de troubles psychologiques plus ou moins préoccupants qui peuvent être décisifs dans son parcours de vie et dans son développement personnel, notamment quand le conflit avec les parents persiste.

Mais cette souffrance peut être également ressentie en matière de qualité de vie. Une séparation est souvent synonyme de baisse du niveau de vie et l’adaptation aux « allers-retours » d’une résidence alternée est parfois difficile. De nombreuses mères, souvent en situation de monoparentalité, doivent faire face à des difficultés économiques nouvelles, principalement en termes de revenus et de logement et ce, malgré la perception de prestations sociales et/ou de pensions alimentaires.

Dans quelle mesure l’enfant peut-il être préservé de ces souffrances ? Comment les parents préparent-ils l’enfant à passer le cap ? La responsabilité parentale est-elle aujourd’hui moins assurée ? Moins partagée ?...

La médiation familiale, les lieux d’écoute, d’accueil Parents-Enfants interviennent au cœur de ces questions en tachant de rétablir la parole, les liens au sein de la famille durant tout le processus de la séparation. Des lieux d’hébergement viennent en aide aux familles les plus en difficulté.

Avons-nous besoin d’inventer d’autres dispositifs ? Si oui, lesquels ?

une conférence à regarder sur le site de l’UNAF


Voir en ligne : L’Université des Familles


[1a pour objectif de promouvoir la recherche, le traitement et la diffusion de tous les savoirs concernant le fait familial et son devenir.

L’Université des Familles est composée de sessions qui respectent une méthodologie

Choisir un thème de session et détailler la problématique familiale de ce thème

Produire une recherche documentaire sur ce thème et proposer un ou plusieurs noms de conférenciers susceptibles de donner un point de vue sur ce thème.

Faire valider ce travail par le Comité d’Orientation de l’Université des Familes.

Mettre ce thème et sa documentation en débat sur le site internet de l’Université des Familles trois mois avant la tenue d’une conférence-débat, et inviter les réseaux à contribuer au débat sur la thématique choisie.

Organiser ensuite une conférence-débat de deux heures (avec le conférencier choisi, deux discutants et des invités) dont l’intégralité sera diffusée et accessible en temps réel via Internet.

Archiver l’ensemble des ressources créées (documentation, contributions, synthèse, contats, etc...) sur le Site de l’Université des Familles