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futures unités dédiées au psychotraumatisme

mercredi 16 mai 2018, par Jeanne HILLION

« La France ne doit plus être un de ces pays où les femmes ont peur », a déclaré le Président de la République Emmanuel Macron le 25 novembre, journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, où il a fait observer une minute de silence en hommage aux 123 femmes tuées en 2016 par leur partenaire ou ex-partenaire.
Missions de la DGOS
Une feuille de route gouvernementale
La direction générale de l’offre de soins (DGOS) élabore et s’assure de la mise en œuvre des politiques publiques à même de répondre aux défis auxquels fera face le système de santé dans les prochaines années : concrètement, satisfaire aux besoins de soins grandissants de la population tout en assurant la pérennité d’un financement solidaire. Mais aussi, mettre en œuvre les grandes orientations de la stratégie nationale de santé et de la future loi de modernisation de notre système de santé portées par le gouvernement. Pour cela, la direction générale de l’offre de soins (DGOS) se place en situation de pilotage stratégique et agit de manière innovante en démarche projet, en animation et en appui de réseaux d’acteurs, ainsi qu’en évaluation de ses politiques.

La direction générale de l’offre de soins (DGOS) mène des plans d’action opérationnels autour de 4 axes :

  • promouvoir une approche globale, décloisonnée, équilibrée de l’offre des soins délivrés aussi bien à l’hôpital qu’en clinique, en maison ou en centre de santé, en cabinet libéral…
  • définir la réponse sanitaire la plus adaptée aux besoins de prise en charge, notamment en identifiant les complémentarités et en encourageant la coordination des acteurs pour améliorer les parcours de santé des patients
  • renforcer encore et toujours la performance, la qualité et la sécurité de l’offre de soins, dont l’organisation et le financement s’inscrivent dans le respect de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM)
  • développer l’information sur les droits en matière de santé et mieux prendre en compte la place des usagers au sein de l’offre de soins.

La DGOS finalise le cahier des charges des futures unités dédiées au psychotraumatisme

Un projet de cahier des charges sur les unités de prise en charge du psychotraumatisme a été présenté le 6 mars au comité de pilotage de la psychiatrie (Copil) par la DGOS. Il décrit les objectifs, les missions et les conditions de fonctionnement et d’organisation de ces unités, "structures ambulatoires de consultations et de soins", qui seront identifiées sur les territoires. Ces unités pourront être portées par des établissements de santé publics ou privés à but non lucratif,…

Annoncées par Emmanuel Macron il y a quelques mois, les futures unités de prise en charge du psychotraumatisme seront des structures ambulatoires de consultations et de soins. Elles seront financées par dotation annuelle par les ARS, selon le projet de cahier des charges actuellement soumis à concertation par la DGOS.

le cahier des charges sur les unités de prise en charge du psychotraumatisme décrit les objectifs, les missions et les conditions de fonctionnement et d’organisation de ces unités, "structures ambulatoires de consultations et de soins", qui seront identifiées sur les territoires. Ces unités pourront être portées par des établissements de santé publics ou privés à but non lucratif, centres de santé, maisons de santé pluridisciplinaire ou associations, indique le document soumis à concertation. Elles seront financées par les ARS "sous forme d’une dotation annuelle".

Cinq missions spécifiques
Inscrites dans "la territorialisation de la politique de santé mentale" issue de la loi de Santé, ces unités devront répondre à cinq missions spécifiques :
accueil et prise en charge psychologique des victimes ;
orientation vers "les soins somatiques appropriés et le cas échéant, vers une prise en charge psychiatrique généraliste" (centre médico-psychologique (CMP), psychiatre libéral,...) ;
formation et sensibilisation au repérage des violences et des troubles psychosomatiques des différents acteurs concernés dans le champ sanitaire, social, médico-social, éducatif et judiciaire ;
formation aux bonnes pratiques et transfert de connaissances sur la prise en charge du psychotraumatisme vers les professionnels de santé mentale (psychiatres publics et privés, psychologues, infirmiers) ;
coordination et travail en réseau avec les acteurs de la prise en charge et du soutien des victimes (cellules d’urgence médico-psychologique (Cump), services des urgences, établissements autorisés en psychiatrie, maisons des adolescents, protection maternelle et infantile, médecins généralistes, conseils locaux de santé mentale, associations d’aide aux victimes, aide sociale à l’enfance, foyers d’accueil, centres d’hébergement, collectivités territoriales, professionnels de la santé scolaire et universitaire, etc.).

Le cahier des charges prévoit que ces unités regrouperont une petite équipe de professionnels spécifiquement formés et expérimentés
Selon le projet de cahier des charges, l’équipe de l’unité devra notamment "comporter les compétences" suivantes :

  • médecin psychiatre et pédopsychiatre ;
  • médecin généraliste et éventuellement pédiatre ;
  • psychologue clinicien ;
  • infirmier ;
  • assistant de service social.

Les professionnels impliqués dans la prise en charge (psychiatres, psychologues et infirmiers) "attesteront d’une formation universitaire au psychotraumatisme ou attesteront d’une expérience approfondie de la prise en charge du psychotraumatisme". Le recours à un interprétariat professionnel sera organisé.


DISCOURS DE Madame Agnès BUZYN Ministre des solidarités et de la santé
au 16e Congrès de l’Encéphale le Vendredi 26 janvier 2018
http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/discours/article/discours-d-agnes-buzyn-16e-congres-de-l-encephale-le-vendredi-26-janvier-2018

Messages

  • Bonjour,
    La liste des 10 villes où se développeront de telles unités est-elle arrêtée ? Dans ce cas, desquelles s’agit-il ?
    Merci d’avance.
    Cordialement,
    A. Chesnet

  • Bonjour,
    Je suis psychologue clinicienne une dizaine d’années et je viens d’avoir un diplôme de spécialisation en PSYCHOTRAUMATISME.
    Je suis très intéressée pour travailleur dans une unité dédiée au psychotraumatisme comme votre article l’indique.

    Je vous prie de bien vouloir m’informer où je pourrais trouver la liste de ces unités ou la personne à qui je peux m’adresser.

    Je vous remercie pour votre importante publication et coopération interprofessionnel.

    Lorena DE LA PAZ
    Psychologue Clinicienne
    N° 75 93 4690 1
    Spécialisation en Psychopathologie et Psychotraumatisme
    Université Paris 7 - Diderot (2017-2018)

  • Bonjour,
    Je suis psychologue clinicienne une dizaine d’années et je viens d’avoir un diplôme de spécialisation en PSYCHOTRAUMATISME.
    Je suis très intéressée pour travailleur dans une unité dédiée au psychotraumatisme comme votre article l’indique.

    Je vous prie de bien vouloir m’informer où je pourrais trouver la liste de ces unités ou la personne à qui je peux m’adresser.

    Je vous remercie pour votre importante publication et coopération interprofessionnel.

    Lorena DE LA PAZ
    Psychologue Clinicienne
    N° 75 93 4690 1
    Spécialisation en Psychopathologie et Psychotraumatisme
    Université Paris 7 - Diderot (2017-2018)

  • Bonjour

    je suis interessée par ces unités de soins pos-traumas, en effet j’ai été diagnostiquée avec un EPST
    je vous remercie d’avance pour cette information concernant Paris

    Bien cordialement

  • Bonjour,
    En sait-on un peu plus sur les villes où vont se situer ces unités ?

    Merci pour ces informations

    E. Jourdas
    Thérapeute familiale

    • Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme : le projet niçois prend forme
      Centre Régional de Coordin

      lundi 11 février 2019

      En novembre dernier, Christian Estrosi a eu la confirmation par la Ministre de la Justice, Nicole Belloubet, que Nice accueillerait le « Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme » Une réunion du Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de la Ville de Nice a eu lieu les jours derniers pour préciser et commencer à concrétiser le projet, en y associant les familles des victimes de l’attentat du 14 juillet 2016.

      Ce dispositif régional sera chargé d’améliorer la prise en charge des victimes quelle que soit l’origine du traumatisme. Il permettra à de nombreuses personnes, victimes ou proches, de bénéficier de l’expertise d’une équipe pluridisciplinaire en terme d’accompagnement thérapeutique, social, juridique et pour les professionnels, d’être formés à des modalités de prise en charge novatrices dans le champ du psychotraumatisme. Le Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme favorisera la consolidation du réseau des acteurs existants via la coordination des Cellules d’Urgence Médico-Psychologique et l’expérimentation de nouveaux parcours de prise en charge en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse.

      Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence- Alpes- Côte d’Azur, Président du conseil de surveillance du CHU de Nice :

      « Chaque jour, Nice affirme sa capacité de résilience. Implanter ici le dispositif régional de prise en charge globale du psychotraumatisme est une décision forte de sens et de symboles.

      Avec le Professeur Olivier Guérin, mon Adjoint au Maire délégué à la santé, à l’autonomie et à la silver économie, et avec Charles Guépratte, directeur du CHU, nous entendons tout mettre en œuvre pour améliorer la qualité de la prise en charge en santé mentale sur notre territoire et plus largement sur la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse afin d’apaiser les souffrances de celles et ceux qui en ont besoin.

      J’ai demandé à ce que les associations de familles des victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 soient pleinement associées à la création de ce Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme et participent aux travaux de concrétisation au sein du Conseil Local de Santé Mentale qui est chargé de penser la concrétisation du projet. Nous ne réussirons la mise en place de ce dispositif qu’avec elles.

      Je souhaite une pleine mobilisation de l’ensemble des acteurs – médecins libéraux, infirmiers, travailleurs sociaux, personnels de l’éducation Nationale…- pour aider à identifier les personnes dans le besoin, notamment les enfants, et je serai très vigilant sur le volet des compétences et de la formation des personnels tout champ concerné par la prise en charge du psychotraumatisme. »

      Confiée au CHU de Nice, la réalisation de ce projet rassemble la Métropole Nice Côte d’Azur, la Ville de Nice et son CCAS, la Fondation Lenval, l’Assistance Publique- Hôpitaux de Marseille, et l’Université Côte d’Azur et le Centre Hospitalier Montfavet Avignon.
      profil Proposé par Valérie Noriega

  • Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme : le projet niçois prend forme
    Centre Régional de Coordin

    lundi 11 février 2019

    En novembre dernier, Christian Estrosi a eu la confirmation par la Ministre de la Justice, Nicole Belloubet, que Nice accueillerait le « Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme » Une réunion du Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de la Ville de Nice a eu lieu les jours derniers pour préciser et commencer à concrétiser le projet, en y associant les familles des victimes de l’attentat du 14 juillet 2016.

    Ce dispositif régional sera chargé d’améliorer la prise en charge des victimes quelle que soit l’origine du traumatisme. Il permettra à de nombreuses personnes, victimes ou proches, de bénéficier de l’expertise d’une équipe pluridisciplinaire en terme d’accompagnement thérapeutique, social, juridique et pour les professionnels, d’être formés à des modalités de prise en charge novatrices dans le champ du psychotraumatisme. Le Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme favorisera la consolidation du réseau des acteurs existants via la coordination des Cellules d’Urgence Médico-Psychologique et l’expérimentation de nouveaux parcours de prise en charge en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse.

    Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence- Alpes- Côte d’Azur, Président du conseil de surveillance du CHU de Nice :

    « Chaque jour, Nice affirme sa capacité de résilience. Implanter ici le dispositif régional de prise en charge globale du psychotraumatisme est une décision forte de sens et de symboles.

    Avec le Professeur Olivier Guérin, mon Adjoint au Maire délégué à la santé, à l’autonomie et à la silver économie, et avec Charles Guépratte, directeur du CHU, nous entendons tout mettre en œuvre pour améliorer la qualité de la prise en charge en santé mentale sur notre territoire et plus largement sur la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse afin d’apaiser les souffrances de celles et ceux qui en ont besoin.

    J’ai demandé à ce que les associations de familles des victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 soient pleinement associées à la création de ce Centre Régional de Coordination et de Formation du psychotraumatisme et participent aux travaux de concrétisation au sein du Conseil Local de Santé Mentale qui est chargé de penser la concrétisation du projet. Nous ne réussirons la mise en place de ce dispositif qu’avec elles.

    Je souhaite une pleine mobilisation de l’ensemble des acteurs – médecins libéraux, infirmiers, travailleurs sociaux, personnels de l’éducation Nationale…- pour aider à identifier les personnes dans le besoin, notamment les enfants, et je serai très vigilant sur le volet des compétences et de la formation des personnels tout champ concerné par la prise en charge du psychotraumatisme. »

    Confiée au CHU de Nice, la réalisation de ce projet rassemble la Métropole Nice Côte d’Azur, la Ville de Nice et son CCAS, la Fondation Lenval, l’Assistance Publique- Hôpitaux de Marseille, et l’Université Côte d’Azur et le Centre Hospitalier Montfavet Avignon.
    profil Proposé par Valérie Noriega

  • Si vous avez connaissances de l’ouverture d’une des unités merci d’envoyer un message par le formulaire en bas de chaque page.

  • C’est le Centre hospitalier de Lille qui a été désigné pour coordonner et héberger le CNRR dont la création entre dans le cadre du plan interministériel d’aide aux victimes. L’idée étant de mutualiser connaissances et ressources dans de nombreuses disciplines médicales, des sciences humaines, judiciaires ou administratives, comme les assurances.

    Le Centre national de ressource et de résilience a été inauguré au CHRU de Lille.
    Le projet doit permettre d’approfondir la connaissance du psychotraumatisme.
    Plusieurs centres en France vont collaborer autour des thématiques qui leur sont propres.

    De quoi s’agit-il ? Le centre va offrir « un cadre multidisciplinaire pour approfondir la connaissance du psycho-traumatisme ». En clair, il sera le centre névralgique, ressources, de l’aide aux victimes de violences et son corollaire, les psycho-traumatismes. Les travaux des recherches y seront rassemblés, des formations dispensées ou encore des informations y seront diffusées auprès du grand public et des professionnels.

    http://www.lavoixdunord.fr/541710/article/2019-02-22/un-centre-de-recherche-dedie-aux-victimes-et-aux-psycho-traumatismes-inaugure-au

    on peut aussi avoir des informations plus complètes ici :

    https://www.20minutes.fr/lille/2457675-20190222-lille-ur-dispositif-unique-autour-victimes-psychotraumatismes