12 mai, Journée internationale des infirmières

La Journée internationale des infirmières (JII), du 12 mai organisée à l’initiative du Conseil international des infirmières (CII)

ce jour a été choisi en l’honneur de Florence Nightingale, cette infirmière britannique, pionnière des soins infirmiers modernes et de l’utilisation des statistiques dans le domaine de la santé. Née le 12 mai 1820 à Florence, décédée le 13 août 1910 à Londres. Florence Nightingale a posé les bases de la profession infirmière contemporaine.

Ses contributions sont nombreuses : elle a été la première personne à définir que chaque patient a des besoins individuels, que le rôle de l’infirmière vise à satisfaire ces besoins et elle a pris en compte les dimensions santé-maladie des soins infirmiers. Elle a fait des soins infirmiers une occupation respectée en établissant une formation, en soulignant l’importance d’une éducation continue, et en distinguant les soins infirmiers de la médecine. Elle croyait qu’ "une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule ; elle est le résultat d’études, d’enseignement, d’entraînement, de pratique, qui se finalise dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de tous les patients.

La Journée internationale de l’infirmière (JII) est célébrée dans le monde entier le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale. Le CII commémore chaque année cette date importante par la production et la distribution de dossiers. Le Kit de la JII 2013 contient du matériel éducatif et d’information publique, à l’usage des infirmières partout dans le monde.

Le thème de la journée 2013 est : Combler l’écart : Objectifs du Millénaire pour le Développement 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1. Ce slogan est un compte à rebours avant 2015, date-butoir de la réalisation des grands objectifs mondiaux en matière de santé.

Le Conseil international des infirmières souligne le rôle déterminant des infirmières dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement

.
Dans
la documentation publiée
pour la Journée internationale des inf
irmières
–
http://www.icn.ch/fr/publications/journee-internationale-des-infirmieres/

2013 - Combler l’écart : Objectifs du Millénaire pour le Développement

2012 - Combler l’écart : des preuves aux actes

2011 - Combler l’écart : améliorer l’accès et l’équité

2010 - Servir la collectivité et garantir la qualité : Les infirmières à l’avant-garde des soins chroniques

2009 - Servir la collectivité et garantir la qualité : les infirmières s’engagent pour des soins innovants

2008 - Servir la collectivité et garantir la qualité : les infirmières à l’avant-garde des soins de santé primaires

2007 - Environnements favorables à la pratique : Qualité au travail = Soins de qualité

2006 - Effectifs suffisants = vies sauvées

2005 - Le crime des contrefaçons

2004 - Les infirmières travaillent avec les pauvres et contre la pauvreté

2003 - Les infirmières - Combattre les stigmates du Sida - Des soins pour tous

2002 - L’infirmière toujours là pour vous : La famille et les soins

–
, le CII félicite
les infirmières de leurs
contributions à la
réalisation des OMD et
à la conception
d
es cibles et objectifs
de développement
pour
l’après-2015. Mais le CII insiste
également sur ce que les infirmières peuvent
,
et doivent
,
faire de plus.
Il est
prouvé qu’à elle seule, l’augmentation des ressources financières, aussi urgente
soit -elle, ne permettra pas d’améliorer l’accès aux ser
vices de santé ni d’atteindre les objectifs internationaux de santé,
tels les OMD :
il importe aussi, en effet, de
disposer
d’infirmières qualifiées,
en effectifs suffisants pour assurer la fourniture
de
s
services.

En tant que
principal
groupe de professi
onnels de santé, les infirmières jouent un
rôle prépondérant dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le
développement.
Les infirmières sont souvent les seules professionnelles de santé
auxquelles de nombreuses personne
s auront accès leur vie d
urant.

Les infirmières
sont particulièrement bien placées pour atteindre, selon des modalités parfois
extrêmement
innovantes, les populations mal desservies et désavantagées.
La
formation des infirmières leur permet de
comprendre la nature compliquée
du
ma
intien
de la santé et du bien-être, ainsi que l’impact des facteurs psychosociaux
et socioéconomiques que sont la pauvreté, le chômage et l’origine ethnique, par
exemple.

Enfin, e
lles appréhendent le bien-être dans son contexte
et agissent en
fonction de c
e constat
 : de ce fait, la portée de leur action dépasse les problèmes
immédiats.
Les infirmières doivent s’engager activement dans les activités de plaidoyer et de
lobbying.
Elles doivent s’impliquer dans la conception des programmes
d’amélioration des s
ervices de santé. En effet, les infirmières disposent
d’une
connaissance pratique de la manière dont la prestation des services doit être
conçue, coordonnée et appliquée pour plus d’efficacité.
Outil particulièrement riche, l
a documentation relative à la
JII 2013 montre
ra
aux
associations nationales d’infirmières comment assumer leur rôle important dans la
réalisation des
OMD

.
La documentation est distribuée à toutes les associations
nationales d’infirmières membres du CIII ainsi qu’aux représentantes des
infirmières dans le monde. Elle est disponible à cette adresse
:www.icn.ch/fr/publications/journee -internationale-des-infirmieres/

Note

Le
Conseil international des infirmières
(CII) est une fédération de plus de 130 associations
nationales d’infirmières, représentant plusieurs millions d’infirmières dans le monde entier.

Géré par des infirmières et à l’avant-garde de la profession au niveau international, le CII œuvre à promouvoir des soins de qualité pour tous et de solides politiques de santé dans le monde

Conclusion [1]

Les OMD mettent très clairement l’accent sur l’action et sur la répartition des ressources au niveau
international. En contribuant à leur réalisation, les infirmières ont développé des compétences
politiques qui les rendent capables de négocier, à tous les niveaux et avec différents partenaires, la
conception et la fourniture de services appropriés, au bénéfice en particulier des communautés les
plus marginalisées et les moins bien desservies. Les infirmières ont également fait preuve d’une
grande souplesse, de capacité d’innovation et de courage dans la conception et dans le
développement de nouveaux rôles et services. Aucun système, aucune approche ne sont parfaits,
nous l’avons vu en décrivant certains défauts des OMD dans les chapitres précédents. Il n’en est pas
moins vrai que la focalisation de l’action est susceptible de présenter d’énormes avantages.
D’ici à l’échéance de 2015, nous encourageons les infirmières à surmonter les obstacles et les
difficultés liés à la réalisation des OMD, et à répondre aux besoins de santé des communautés
pauvres, marginalisées et mal desservies, partout dans le monde.
Comme nous l’avons vu au Chapitre 4, on ne sait pas encore de quoi l’après 2015 sera fait. À ce
stade, il faut non seulement s’engager dans la définition d’un nouveau programme de
développement, mais aussi continuer d’oeuvrer à la réalisation de tous les OMD dans tous les pays,en veillant à ce que les progrès réalisés ne soient pas perdus du fait des changements dans les
priorités et dans l’affectation des ressources.
Une chose est certaine cependant : à l’avenir, la santé sera appelée à jouer un rôle central dans le
développement. Cette réalité sera ou non transcrite dans le nouveau programme pour l’après 2015.
L’évolution du fardeau des maladies et les effets du changement climatique sur la santé, sur le
développement et sur l’environnement exigent des infirmières qu’elles se tiennent prêtes à relever
les défis et qu’elles s’engagent à façonner et appliquer l’agenda de la santé et du bien-être de la
population mondiale.