POIL DE CAROTTE

ASSOCIATION pour enfants tristes

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Assemblée générale de DEI-France

Samedi 26 janvier 2013

mercredi 16 janvier 2013, par Jeanne HILLION

Assemblée générale ordinaire

DEI-France

41 rue de la République,

93200 Saint-Denis

www.dei-france.org

www.dei-france.net

contact@dei-france.org

Samedi 26 janvier 2013 de 9 h 30 à 17 h

salle des conférences,
immeuble Picasso,
93 rue Carnot à Bobigny (93)

accès

métro Bobigny Pablo Picasso (ligne 5),

parking Centre commercial Bobigny 2.

Chers adhérents, sympathisants et partenaires de DEI-France,

Vous êtes chaleureusement invités à l’assemblée générale de l’association qui aura lieu le samedi 26 janvier selon l’ordre du jour proposé ci-après.

L’AG est ouverte aux sympathisants de DEI-France, même s’ils n’en sont pas adhérents, ainsi qu’à nos partenaires et à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’association ou éventuellement nous rejoindre.

Elle sera l’occasion de faire le point des changements survenus au sein de l’association durant cette année et de présenter les activités menées en 2012, nombreuses même si nous avons manqué de temps pour les faire connaître via le site ou une newsletter. Nous vous invitons vivement à venir partager ces résultats 2012 et participer à la réflexion autour des grandes orientations pour 2013.

L’AG sera bien sûr le lieu des votes statutaires habituels, en particulier pour renouveler un tiers des membres du Conseil d’Administration. Si vous êtes adhérent et souhaitez poser votre candidature, merci de nous retourner le formulaire de candidature ci-joint AVANT le 24 janvier.

Les adhérents recevront les rapports d’activité et financier par courriel dans la semaine précédent l’AG.

Les adhérents qui ne pourraient pas être présents peuvent envoyer un pouvoir en remplissant le formulaire ci-joint. De même, si vous n’avez pas encore réglé votre cotisation 2012, merci de penser à vous en acquitter (montants sur le bulletin d’adhésion joint).

Nous vous attendons très nombreux ! Et n’hésitez pas à relayer cette invitation à vos contacts qui pourraient être intéressés à connaître ou rejoindre DEI-France !

En vous renouvelant mes vœux d’une année 2013 fructueuse pour vous et pour nos projets communs en faveur des droits des enfants,

Bien cordialement à tous,

Sophie Graillat, présidente

ORDRE DU JOUR

Accueil à partir de 9h 30, début des délibérations à 10h précises

10h : Ouverture par la présidente et adoption de l’ordre du jour

10h15 : Présentation de l’activité de l’année écoulée.

11h00 : Présentation du rapport financier

11h15 : Parole aux délégations locales - Echanges avec la salle

12h00 : Votes statutaires (rapport d’activité, rapport moral, approbation des comptes
financiers 2012, vote du montant de la cotisation 2013)

12h15 : présentation rapide des candidats au CA

12h30 : Elections pour le renouvellement du CA : voir en PJ la liste des membres
sortants et le formulaire de candidature au CA (à renvoyer au siège avant le 24
janvier)

12h45-14h00 : déjeuner

14h00 : choix du thème de réflexion 2013 (journée d’étude) : les personnes qui souhaitent proposer un thème sont invitées à fournir, à l’appui de leur proposition, un court écrit de présentation, le nom d’un pilote éventuel et de personnes ressources.

14h30 : Définition des autres grands projets prioritaires en 2013, dont le rapport alternatif collectif au Comité des droits de l’enfant ( A LIRE OU RELIRE ICI)
 [1]

15h30 : Débat sur les grandes lignes des prises de position de DEI dans les réformes législatives à venir.

Fin à 16h30 (pour les membres du CA, choix de la date de première réunion du CA)


[1EXTRAIT : un préalable essentiel serait que s’opère enfin la révolution des mentalités voulue par la Convention : que tout adulte voie en l’enfant, de 0 à 18 ans, une personne :

- à la fois digne d’être écoutée dès le plus jeune âge, avide d’informations, capable d’exprimer, avec ses moyens d’expression à lui, un point de vue sur ce qu’il vit, dont le regard est 11
complémentaire de celui des adultes, et donc porteur de solutions pour résoudre les problèmes posés,

- et en même temps nécessitant – y compris (et surtout ?) au moment de l’adolescence - un accompagnement des adultes pour le protéger jusqu’à sa pleine émancipation.

Il n’y a pas lieu de vouloir scinder les enfants – au sens de la Convention - en deux classes d’âge comme le voudraient certaines tendances observées en France : les jeunes enfants, vulnérables et victimes potentielles qu’il s’agirait surtout de protéger et les adolescents, au physique de plus en plus « impressionnant », considérés comme des problèmes et des sources de délinquance, qu’il s’agirait d’assimiler à des adultes, surtout lorsqu’il s’agit de sanctionner leurs comportements.

Il est temps que le regard porté par la société sur les adolescents change radicalement, c’est-à-dire que les politiques, relayés par les médias, cessent de présenter la jeunesse comme source de problèmes, cessent de légiférer sous le coup de l’émotion et sans cohérence en réaction à des événements ou dysfonctionnements observés ici ou là.
Bien au contraire, ils doivent accorder leur confiance aux enfants et aux jeunes, bâtir avec eux une politique globale cohérente de l’enfance pour construire un monde solidaire que les enfants d’aujourd’hui auront à coeur de transmettre à leurs propres enfants demain.

En dépit des progrès enregistrés dans quelques domaines, les orientations néfastes mises en évidence dans ce rapport ont amené notre pays ces dernières années au pied d’un mur qui l’empêche de progresser vers un meilleur bien-être des enfants, et de la société aussi. Ce mur a des noms multiples : mur du silence, mur de l’indifférence, mur de la peur, mur de la ségrégation, mur de l’enfermement, mur de la résignation. Il faut clairement se donner les moyens de surmonter, de contourner – ou d’abattre ? - ces murs en adoptant d’autres approches, en trouvant d’autres stratégies pour « donner aux enfants le meilleur de nous-mêmes » et leur laisser en héritage un monde plus solidaire.

La responsabilité n’en incombe pas aux seuls pouvoirs publics. Si le présent rapport peut paraître souvent « à charge » pour le gouvernement - qui a la responsabilité d’assumer les engagements pris au nom de l’Etat français devant la communauté internationale en ratifiant la Convention, nous n’oublions pas que nous portons tous – et particulièrement les défenseurs des droits de l’enfant que nous sommes – une part de responsabilité. Nous sommes nous aussi « au pied du mur ». A nous de prendre position, de promouvoir des pratiques conformes aux droits de l’enfant et de défendre ces positions mieux encore que nous l’avons fait jusqu’à présent. Par respect pour les enfants.

Le bilan proposé dans ce rapport nous amène déjà à formuler 20 grandes recommandations pour les cinq ans à venir, récapitulées en fin du rapport.

Plus que jamais il faut se convaincre et convaincre toutes et tous en France que la Convention, à travers la reconnaissance de l’enfant dans ses droits civils, économiques, sociaux, culturels et politiques, trace un vrai projet de société qui permet non seulement aux parents de trouver leur compte, mais à la société d’être réassurée.

La France fait partie des pays qui, plus que d’autres, ont les moyens de ce pari politique. Les droits reconnus aux enfants et déclinés concrètement au bénéfice des enfants ne constituent pas un danger, mais une chance pour nos sociétés