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Les Intellectuels Faussaires

mardi 25 octobre 2011, par Jeanne HILLION

Les Intellectuels Faussaires

19 mai 2011

« Au lieu de permettre au citoyen de réfléchir à des phénomènes complexes, on simplifie à l’extrême, on fournit à l’opinion publique des produits intellectuellement frelatés et toxiques et on fabrique des leurres idéologiques. »

On croirait lire sur nos pervers narcissiques ! Selon Pascal Boniface, les intellectuels les plus en vogue dans les médias sont aussi les plus corrompus et les plus démagogiquess.

comme des PN, ils utilisent l’en fumage avec habileté, portés par une connivence journalistique qui leur permet de continuer librement leur tour de passe-passe sans se faire attraper.Nous sommes dans un tout petit monde où éditeurs, chroniqueurs et éditorialistes vivent en vase clos.

ces intellectuels qui se veulent irréprochables déforment la réalité avec doigté pour servir leurs intérêts propres.

ce qu’écrit l’auteur sur son blog :

14 refus d’éditeurs. Oui, vous lisez bien : il y a 14 éditeurs qui ont refusé de publier le manuscrit que je leur avais envoyé sur « les intellectuels faussaires », ceux qui mentent sciemment au public et pourtant restent les stars des médias. Comment ont-ils justifié leur choix ? Certains étant des éditeurs universitaires le trouvaient trop polémique, d’autres estimaient que je mettais en cause certains de leurs auteurs. Mais il y eut également le cas fréquent d’éditeurs me disant qu’ils avaient apprécié le livre, qu’ils en ont partagé les analyses et démonstrations mais qu’ils ne pouvaient pas prendre le risque de le publier car ils ne voulaient pas se fâcher avec des gens puissants dans le milieu de l’édition et des médias.

La France est un pays de liberté mais, dans ce domaine, l’autocensure, la protection des puissants au mépris du public fonctionnent.

Publier un livre contre certaines figures du monde médiatique français serait-il aussi difficile que de publier un livre critique vis-à-vis de Ben Ali en Tunisie avant la révolution du Jasmin ?

Il y a des gens qu’il ne faut pas mettre en cause, car ils ont des moyens de rétorsion. Nous sommes dans un tout petit monde où éditeurs, chroniqueurs et éditorialistes vivent en vase clos. On verra bien si les réseaux sociaux, si la mobilisation de la base arrivera à être plus forte que l’entre soi du petit monde éditorial.

Je publie, en effet aux éditions Jean-Claude Gawsewitch le 20 mai ce livre intitulé « Les intellectuels faussaires ». Il démontre les multiples mensonges, contre-vérités, voire même affabulations, que de nombreux intellectuels et experts commettent sans pour autant voir leur statut remis en cause ou leur présence dans les médias contestée. Je ne parle pas là d’erreurs, tout le monde peut en commettre, quoi que certains en abusent, mais de mensonges volontaires. À condition d’aller dans le sens des vents dominants et notamment de faire de l’islam une menace terrorisante, cela passe comme une lettre à la poste. Pour certains, vérités et mensonges se valent. Il n’y a pas de différence. Ces experts et intellectuels dont la mission serait d’éclairer le public, en réalité le trompent. C’est cette connivence qui suscite la coupure entre le public, qui n’est pas dupe et les élites.

On verra ce qu’il adviendra de ce livre, s’il sera étouffé par les censeurs discrets ou si le pari courageux de Jean-Claude Gawsewitch, auquel je rends hommage, sera récompensé.

Pascal Boniface, Les Intellectuels faussaires - Éditions JC Gawsewitch, Mai 2011, 247 pages

Auteur : Pascal Boniface

Editeur : Jean-Claude Gawsewitch

Parution : 20/05/2011

Nombre de pages : 246

Nombre de livres : 1

Dimensions : 21.20 x 13.50 x 2.10

Résumé :

Depuis quelques années, le mensonge est devenu la marque de fabrique de plusieurs intellectuels.

Ces "" faussaires "" qui assènent sans aucun scrupule des contrevérités pour défendre telle ou telle cause sont quasi intouchables. Quoi qu’ils racontent, on les respecte et personne, ou presque, n’ose dénoncer leurs (petits) arrangements permanents avec la vérité.

Le triomphe de ces "" serials-menteurs "" représente une véritable menace pour l’information et la démocratie.

Les "" intellectuels faussaires "" dont il est question dans cet ouvrage sont bien connus. Ils s’affichent sur les plateaux de télévision et tiennent des chroniques à la radio ou dans la presse.

Tous brandissent la morale pour nous faire avaler leurs couleuvres. Tous distillent des énormités et des concepts creux sur l’islamisme.

En levant le voile sur leurs pratiques, Pascal Boniface dénonce une nouvelle "" trahison des clercs "".

Un ouvrage corrosif qui démontre, exemples à l’appui, les mensonges de certains experts et autres donneurs de leçons très médiatiques. Une réflexion iconoclaste sur les dérives du débat intellectuel aujourd’hui en France.

A propos de l’auteur :

Pascal Boniface est directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant à l’Institut d’études européennes de l’université de Paris VIII.

Il a écrit ou dirigé une quarantaine d’ouvrages ayant pour thème les relations internationales, les questions nucléaires et de désarmement, la politique étrangère française ou encore l’impact du sport dans les relations internationales.

SUR FRANCE CULTURE Face aux intellectuels faussaires

10/2011 1h17

en écoutant l’émission, PASSEZ les 20 premières minutes

Jeudis de l’IMA

Qui sont les intellectuels faussaires ? Sur quoi porte leur discours ? Quel est leur réel pouvoir intellectuel et médiatique ? Toutes ces questions sont, parmi nombre d’autres, au cœur de la réflexion développée par Pascal Boniface dans son dernier ouvrage, « Les Intellectuels faussaires » (éditions Claude Gawsewitch, 2011). L’auteur y décortique l’idéologie qui sous-tend le discours de cette « nouvelle catégorie » d’intellectuels hybrides qui sature, par sa présence, l’espace médiatique et intellectuel, et pèse du même coup sur le sens de l’information. Cette séance sera l’occasion de développer un débat contradictoire sur la question.

Avec Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur de nombreux travaux et Béligh Nabli, maître de conférences en droit public à Sciences Po Paris et à l’Université Paris-Est, directeur de recherches à l’IRIS.
Un débat animé par Hanane Harrath, journaliste.

Enregistré le 6 septembre 2011.

Revue de presse

Les Intellectuels faussaires

Entretien de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, avec Daniel Salvatore Schiffer (MediaPart, 12 octobre 2011)

C’est une sévère critique des intellectuels les plus médiatisés de France à laquelle Pascal Boniface, directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), s’adonne dans son dernier livre, « Les Intellectuels faussaires »*. Un essai pamphlétaire dont le très corrosif sous-titre, « le triomphe médiatique des experts en mensonge », s’attaque aux dérives du débat intellectuel d’aujourd’hui.

Votre dernier ouvrage a comme très explicite et critique titre « Les Intellectuels faussaires ». Son sous-titre n’est pas moins corrosif, ni dévastateur : « Le triomphe médiatique des experts en mensonge ».
Qu’est-ce à dire ?

Je ne m’attaque pas, dans ce livre, à des gens avec lesquels je règle là des désaccords idéologiques, même si j’en ai avec la plupart des personnes que je cite. J’ai voulu y démasquer ces « intellectuels faussaires » uniquement dans le domaine de spécialisation qui est le mien : les relations internationales.

Je ne m’aventure pas, par exemple, sur le terrain de l’économie, que je ne connais pas assez. Non : ceux que j’y critique, ce sont ces gens qui prétendent se faire une spécialité, alors qu’ils n’en ont pas les connaissances, des questions stratégiques.

Et, ce, en employant des arguments qui, non seulement sont faux, mais dont ils savent, chose plus grave, qu’ils sont fallacieux !

Pourquoi ? A quelle fin se rendent-ils coupable de pareille forfaiture intellectuelle ?

Leur but est d’influencer le public, pour une triple raison : soit pour les amener à des idées qui sont les leurs ; soit par intérêt professionnel ; soit, plus dommageable encore, parce qu’ils vont dans le sens du vent. Ils ne font que suivre, tout en se présentant comme de courageux résistants, la pensée dominante.

Un conformisme médiatique, doublé d’un dogmatisme politico-idéologique, en somme ?

Oui. Ils se gardent bien de dire certaines choses, même lorsqu’ils pensent qu’elles peuvent être vraies, car ce qu’ils craignent par-dessus tout, c’est de subir des représailles de la part de ce système médiatique dont ils ne sont, en réalité, que les porte-parole.

Cette malhonnêteté intellectuelle, dont j’ai été souvent le malheureux témoin lors de débats télévisés, s’avère particulièrement néfaste pour nos démocraties.

C’est contre ce genre de mensonges délibérés que mon livre s’insurge : livre qui s’est vu par ailleurs refusé par quatorze éditeurs !

Avez-vous des exemples concrets quant à ce genre d’attitude, particulièrement répréhensible sur le plan moral et intellectuel ?

On peut avoir un réel et très légitime débat sur le concept d’ « ingérence ». La Libye du colonel Kadhafi nous en fournit, ces semaines-ci, une nouvelle occasion.

De même pour l’Irak. Au moment où Saddam Hussein était à sa tête, on pouvait avoir un véritable débat sur la nécessité ou non, pour nos démocraties occidentales, de s’ingérer dans les affaires internes de ce pays afin d’y renverser son dictateur.

Les questions, de ce point de vue-là, sont aussi nombreuses que fondées : est-ce la meilleure méthode pour libérer un pays de la tyrannie ? Est-ce que le remède est pire que le mal ?

Comment atténuer les souffrances d’un peuple opprimé ? La notion de « guerre juste » est-elle recevable ? Ces problématiques peuvent faire, et doivent faire, l’objet d’un débat, y compris entre intellectuels.

Mais à partir du moment où on affirme péremptoirement, sans preuves, que ce même Saddam Hussein possède des armes de destruction massive, et qu’il faut donc une guerre pour l’éliminer et l’empêcher ainsi de nuire, on n’est plus, là, dans le débat intellectuel ; on est, au contraire, dans la volonté d’influencer unilatéralement, dans un sens bien précis et par rapport à des intérêts bien calculés, l’opinion publique : c’est de la pure et simple propagande, destinée à justifier, à travers le mensonge, les fins les plus injustifiables : une guerre, illégale, de surcroît, car menée sans mandat international de l’ONU !

C’est cela qui me heurte le plus dans le comportement de ces intellectuels : la fabrication, à l’instar des politiques et pour leur seuls intérêts personnels, de mensonges.

Certains d’entre eux vous rétorqueront, à tort ou à raison, qu’une guerre, aussi abominable soit-elle, vaut parfois mieux que maintenir au pouvoir un dictateur, surtout lorsque c’est la démocratie que l’on veut instaurer !

Dans le cas spécifique de la guerre d’Irak, cela s’est révélé, en tout état de cause, faux ! A l’inverse, toutes les mises en garde que j’avais pu, avec d’autres, adresser, à l’époque, se sont révélées, a posteriori, exactes. Mais le pire, en l’occurrence, c’est que ces mêmes personnes, qui avaient justifié cette guerre au prétexte fallacieux de la présence d’armes de destruction massive, continuent, à ma grande surprise, à être considérés comme des experts en matière de géostratégie et, donc, à occuper le terrain médiatique.

Quelles conclusions en tirez-vous ?

De deux choses, l’une. Soit ces intellectuels mentaient sciemment, et donc ils étaient de vulgaires propagandistes, auquel cas il ne faut les considérer que comme tels. Soit ils se sont lourdement trompés, auquel cas ce ne sont tout simplement pas des « experts »... sinon en mensonges éhontés, précisément !

POSTURES MEDIATIQUES ET IMPOSTURES INTELLECTUELLES

D’autres exemples de ce genre de manipulation ?

J’ai été frappé par la façon dont ces mêmes intellectuels ont détourné l’irruption de la morale, dont tout humaniste était pourtant censé se féliciter, dans les relations internationales.

J’en veux pour preuve, la guerre du Kosovo, en 1999, qui a été menée par l’OTAN sans, là non plus, de mandat international.

En ce sens, la guerre du Kosovo annonçait celle d’Irak. Cela n’a cependant pas empêché, à l’époque, cette sortie incroyablement arrogante de Bernard-Henri Lévy, à la « une » du journal « Le Monde », à l’encontre de Régis Debray.

Certes pouvait-on avoir, là aussi, un débat, entre intellectuels, de haute tenue : sur la guerre du Kosovo elle-même ; sur le nettoyage ethnique ; sur les méthodes employées par les Serbes pour résoudre leur conflit avec les Kosovars ; sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ; sur les limites de l’autodétermination ; sur le sécessionnisme, etc.

Mais non : toutes ces questions se sont vues transformées, par Lévy, en un sommaire et expéditif article intitulé « Adieu Régis ».

Avec, comme conséquence, la condamnation de ce même Debray, intellectuel à l’œuvre pourtant nettement plus conséquente que celle de son accusateur, à une sorte d’exil, de forclusion médiatique.

Telles sont les raisons pour lesquelles, indigné, je me suis décidé, après moult hésitations, à écrire ce livre, « Les Intellectuels faussaires » : afin de lever le voile sur ceux qui nous racontent, du haut de leurs postures médiatiques et impostures intellectuelles, des sornettes !

Votre ouvrage ne se limite pas à une simple, pour acerbe qu’elle soit, galerie de portraits. Il tente de pousser un peu plus loin, dans sa première partie, intitulée « De la malhonnêteté intellectuelle en général », la réflexion : comment se fait-il que des gens, dont l’absence de sérieux tout autant que de crédibilité est connue par le public comme par les journalistes, peuvent continuer, malgré tout, à triompher sur la scène médiatique ?

Quelles en sont les raisons profondes ? Quelles sont les causes de cet incroyable paradoxe, du moins en France ?

Les causes en sont multiples et diverses. Car il n’y a pas à cette incompréhensible dérive - le triomphe médiatique de ces intellectuels faussaires - qu’une seule raison.

Il ne faudrait pas tomber, non plus, dans une absurde théorie du complot. Mais il y a là, c’est vrai, une spécificité française.

Qu’entendez-vous par là ?

Nous sommes, en France, plus accommodants, avec le mensonge, que dans d’autres pays. C’est peut-être dû à notre culture latine. Ce déplorable état de fait, en Angleterre et, plus généralement, dans les pays anglo-saxons, ne serait pas possible.

Surtout pas aux Etats-Unis, où ceux qui sont pris en flagrant et répétitif délit de mensonge ne sont guère appréciés.

Davantage : un Bernard Henri Lévy, en Amérique, ne jouirait plus d’aucune crédibilité, et ne serait plus invité nulle part, après l’affaire Botul ! On pourrait multiplier ce genre d’exemples en France, où il y a une sorte de bienveillance négligente, une espèce de laisser-faire ou de laisser-aller, quant au mensonge, surtout lorsqu’il émane de gens qui détiennent le pouvoir. Ils sont intouchables.

Peu importe ce qu’ils racontent : on continue, indéfiniment, à les respecter ou à les encenser. Pis : personne, à de rares exceptions près, n’ose dénoncer, tant ils sont craints, leurs petits arrangements avec la vérité !

N’est-ce pas aussi là l’image que donne à voir, hélas pour nos démocraties, la classe politique elle-même ?

Absolument ! Nous assistons au même phénomène, en France, avec la politique : ses responsables peuvent mentir et continuer leur activité, comme si de rien n’était, sans que rien ne s’oppose à leurs démagogiques mensonges.

Aux Etats-Unis, pays dont les français aiment à se moquer, le jugeant trop rigoriste, le mensonge est disqualifiant dans la vie politique. En France, bizarrement, il ne l’est pas, ni dans la vie politique ni dans la vie intellectuelle. C’est très dangereux !

SERIAL-MENTEURS

Pourriez-vous préciser la nature de ce danger ?

Cela conduit, à terme, au populisme, que ces mêmes intellectuels dénoncent pourtant. Cela mène à une sorte de méfiance par rapport aux élites.

Il y a, en France, une très grande coupure entre les masses populaires et les élites intellectuelles, du moins celles, privilégiées, occupant le haut du panier.

Car il existe aussi des élites intellectuelles qui, bien que très informées, n’ont aucun accès à la voix médiatique : des enseignants, des professeurs, des médecins, des avocats, etc.

Il y a, dans l’Hexagone, des dizaines de milliers de gens qui possèdent une excellente information, qui ne sont pas dupes de ces faussaires, mais qui, malheureusement, n’ont pas d’autre choix que de constater, parfois à leur détriment, que ce système leur impose constamment, quotidiennement, les mêmes personnages, les mêmes figures, les mêmes faussaires.

Bref : ceux que j’appelle, dans ce livre, les « serial-menteurs », lesquels assènent sans scrupules ni vergogne, chaque soir sur tel ou tel plateau de télévision, chaque matin dans telle ou telle chronique radio, un nombre invraisemblable de contrevérités.

La deuxième partie de votre essai, intitulée « De quelques ‘faussaires’ en particulier », nous livre, de ce point de vue-là, quelques exemples concrets !

Effectivement : ces intellectuels faussaires, qui squattent en permanence nos plateaux de télévision et occupent régulièrement nos studios de radio, ont pour nom, principalement, Alexandre Adler, Caroline Fourest, Mohamed Sifaoui, Thérèse Delpech, Frédéric Encel, François Heisbourg, Philippe Val et, bien entendu, Bernard-Henri Lévy, leur seigneur et maître.

Ne croyez-vous pas qu’il y ait là, en cet arbitraire éventail de noms disparates et même hétéroclites, quelque amalgame un peu trop rapide, facile ou simpliste ? C’est là un des reproches adressés, par une certaine critique philosophico-littéraire, à votre livre.

Qu’ont en commun, par exemple, une Caroline Fourest et un Bernard-Henri Lévy, un Alexandre Adler et une Thérèse Delpech, hormis ce fait, par-delà leurs différentes sphères de compétence, qu’ils publient tous, même si cela n’est probablement pas un hasard, chez Grasset, maison d’édition germanopratine par excellence ?

Ce à quoi on a affaire-là, avec ces intellectuels faussaires, c’est, pour reprendre l’heureuse et célèbre expression de Julien Benda, une nouvelle « trahison des clercs », où l’intérêt personnel prime, moyennant une série de mensonges les uns plus énormes que les autres, sur l’intérêt général.

C’est là une menace qui pèse aujourd’hui, non seulement sur l’information, mais sur la démocratie elle-même. Il est donc impératif, à l’heure actuelle, de se montrer vigilant : c’est là, face à ce danger qui nous guette, une nouvelle forme de résistance intellectuelle, alliée à une exigence sociale en même temps qu’à un devoir moral !

*Publié chez Jean-Claude Gawsewitch (Paris).

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