Une enfant de 14 ans, seule survivante du crash aérien

Un Airbus A310-300 de Yemenia Airways parti de Sanaa, au Yémen, avec 153 personnes dont 66 Français à son bord, s’est abîmé dans la nuit de lundi à mardi dans l’océan Indien, près de l’archipel des Comores. Un survivant, un enfant, a été retrouvé, selon des sources hospitalières.

"Il est actuellement dans un bateau des sauveteurs", a déclaré le docteur Ben Imani, du principal établissement hospitalier de la capitale comorienne Moroni.

Cette information a été confirmée par Arfachad Salim, coordinateur des opérations de secours du Croissant rouge comorien.

"Nous avons tout ce qu’il faut, perfusion et équipements, pour assister l’enfant dès que possible, dès qu’il sera débarqué"

Les familles des disparus ont été prises en charge par une cellule de soutien psychologique.

Les Comoriens de Marseille se plaignent depuis longtemps des conditions de transport vers l’archipel .
l’agence reuters par Jean-François Rosnoblet
a interrogé Farid Soilihi, président de l’association "SOS-Voyages aux Comores", créée il y a plusieurs années :

"L’accident était prévisible, ce sont des avions qui ne répondent pas aux normes internationales. Yemenia était la moins chère de toutes les ’compagnies poubelles’ et avait un quasi-monopole sur cette destination"

Il a précisé avoir adressé la semaine dernière un courrier aux ministères français des Affaires étrangères, de l’Intérieur et des Transports pour les alerter de cette situation. Une manifestation avait été programmée avant l’accident le 11 août à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à l’appel de l’association.

"Les voyages se font dans de mauvaises conditions, ce sont des avions poubelles, il n’y a pas de ceinture, les toilettes sont bouchées, les coffres à bagage se détachent et (les bagages) tombent sur les passagers. Il n’y a absolument aucune condition de sécurité à bord", a-t-il dit à la presse