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26 juin : JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LA TORTURE

lundi 22 juin 2009, par Jeanne HILLION

Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture

Dans sa résolution 52/149 du 12 décembre de 1997, l’Assemblée Générale a proclamé le 26 juin la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture.

Le 26 juin 2006

En 2006, la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture marquait également le vingt-cinquième anniversaire du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture.

En commémoration des 25 ans du soutien du Fonds aux victimes de la torture, l’Office du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme a publié un nouveau livre intitulé « Reconstruire des vies »

Disponible en anglais, français et espagnol, Reconstruire des vies relate les expériences des survivants de la torture et des efforts de ceux qui travaillent pour leur réhabilitation. Ce livre parle des activités du Fonds ainsi que des organisations non-gouvernementales pendant ces 25 dernières années dans l’assistance et la réhabilitation des victimes de la torture.

Ce livre inclut cinq articles illustrant des projets supportés par le Fonds en Australie, Bosnie et Herzégovine, Chile, Pakistan et Rwanda, qui ont été rédigés avec la participation de journalistes locaux.

Le livre examine les définitions légales et médicales de la torture, explique comment et pourquoi elle est pratiquée et ce qui distingue la torture des autres violations des droits de l’homme. Une partie du livre est consacrée aux conséquences de la torture sur les victimes, les méthodes de traitement ainsi que les efforts menés pour combattre la torture.

Depuis 1998, les quatre organes principaux des Nations Unies traitant la question de la torture, à savoir le Conseil d’administration du Fonds, le Rapporteur spécial sur la torture, le Comité contre la torture et le Haut Commissaire aux droits de l’homme adoptent une Déclaration conjointe pour célébrer la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.

Comité contre la torture

Superviser la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants

Le Comité contre la torture est un organe composé d’experts indépendants qui surveille l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les États parties.

Tous les États parties sont tenus de présenter au Comité, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits consacrés par la Convention. Ils doivent présenter un premier rapport un an après avoir adhéré à la Convention, puis tous les quatre ans. Le Comité examine chaque rapport et fait part de ses préoccupations et de ses recommandations à l’État partie sous la forme d’« observations finales ».

La Convention porte également création de trois autres mécanismes qui permettent au Comité de s’acquitter de ses fonctions de surveillance : le Comité peut, dans certaines conditions, examiner des requêtes individuelles ou des communications émanant de particuliers qui se disent victimes d’une violation des droits reconnus dans la Convention, entreprendre des enquêtes et examiner des plaintes entre États.

Le Protocole facultatif se rapportant à la Convention crée le Sous-comité de la prévention et permet l’inspection, en collaboration avec les institutions nationales, des lieux de détention nationaux. En vue de l’élection des premiers dix membres du Sous-comité, une réunion des États Parties aura lieu le 18 Décembre 2006.

Le Comité se réunit à Genève et tient généralement deux sessions par an (trois semaines en mai et deux semaines en novembre), chacune précédée d’une réunion d’une semaine du groupe de travail de présession.

Il publie aussi son interprétation des dispositions relatives aux droits de l’homme, sous forme d’observations générales concernant des questions thématiques.

télécharger Special Rapporteur on torture and other cruel, inhuman or degrading treatment or punishment
 : 2009 - 18th Session of the United Nations Commission on Crime Prevention and Criminal Justice in Vienna

PROGRAMME DES RENCONTRES PROPOSEES PAR RESEDA, RESEAU FRANCOPHONE DES CENTRES DE SOINS POUR LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES VICTIMES DE TORTURE ET DE VIOLENCES POLITIQUES A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES CONTRE LA TORTURE

Vendredi 19 juin 2009

- « DE LA MEDIATION DANS LE SOIN »

Dans les situations les plus difficiles, celles vécues par les migrants par exemple, la
médiation permet, par la mise à distance de ce qui ne peut être directement énoncé, la
réactualisation et l’expression d’expériences douloureuses.
Il s’agit de présenter des initiatives qui font apparaître comment, à travers des contextes
institutionnels divers, une relation thérapeutique est à même de s’instaurer et de se
développer grâce au truchement d’objets, de techniques ou de productions divers.

De 13h30 à 17h30

Accueil et présentation -
Bertrand Guéry, directeur de l’association Osiris

- « DES-ESPOIRS »,
un film présenté par Lara Weigel, psychologue clinicienne,
Ulysse asbl, (Bruxelles)

Fin 2006, des jeunes Africains soutenus individuellement par Ulysse se sont regroupés
en un collectif qu’ils ont appelé « Waiting for Hope ».Ils attendent tous depuis des
années une réponse quant à leur droit au séjour en Belgique. Ulysse a offert un cadre et
un lieu à leur rencontre de là est né leur projet de réaliser un film pour évoquer leur
parcours.

- « COULEURS EN EXIL »,

un atelier de peinture présenté par Claire Harel, artiste peintre et
Claire Mestre, présidente de Mana (Bordeaux)

L’atelier peinture de l’association Mana est proposé aux personnes en situation d’attente
de statut ou de logement ou de travail. C’est un espace de création et d’apprentissage de
techniques, mais aussi d’extériorisation des affects. Les acquis des patients dans ces
espaces sont des compétences qu’ils peuvent investir dans leur quotidien voir partager
avec leur entourage. Le sentiment d’être utile, d’appartenir à un groupe, le regain de
confiance en soi sont mesurables au long des séances.

- « REFLEXIONS SUR LE ROLE DU MASSEUR KINESITHERAPEUTE AUPRES
DE VICTIMES DE TORTURE : COMMENT REHABILITER LE TOUCHER ? »

Claude Biétry, kinésithérapeute, Association Primo Levi (Paris)
Luc Walle, kinésithérapeute, Association Osiris (Marseille)

Lieu : Centre le Mistral
11, Impasse Flammarion
13001 Marseille

Accès par le boulevard Camille Flammarion
Entrée gratuite - Parking gratuit.
Réservation souhaitée au 04 91 91 89 73
ou à l’adresse : coordination.osiris@free.fr

- « DE L’INTERPRETARIAT DANS LE SOIN »
Champs social, médical et éducatif
L’interprétariat tient une place centrale dans la construction du lien entre société
d’accueil et populations migrantes. Or cette rencontre entre deux mondes, “médiatisée”
par l’interprète, soulève de nombreuses difficultés qui renvoient aux différentes fonctions
dévolues à l’interprète, traducteur de mots, passeur de culture, avocat du patient, cothérapeute.

C’est l’objet de cette soirée que de reconnaître l’interprète comme un
professionnel du soin, dans sa double appartenance à la culture du pays d’origine et à
celle du pays d’accueil, à l’institution qui l’emploie et aux migrants pour lesquels il traduit.

A 19h00

Accueil et présentation - Dr Bernard GRANJON, Président d’Osiris.

- « L’INTERPRETARIAT PROFESSIONNEL :
SE COMPRENDRE ET ACCEDER AUX SOINS »
Dr Bénédicte GAUDILLIÈRE, Comède (Paris)

- « L’INTERPRETE, ORFEVRE DES RIVAGES »
Dr Jean-Claude MÉTRAUX, pédopsychiatre, (Lausanne)

Lieu : Mairie de Marseille

Hôtel de Ville, Quai du port

Salle Bailli de Suffren

Rez-de-chaussée - Accès par le porche

Entrée gratuite

Association Osiris

Siège social : 50 bd des Alpes 13012 Marseille

Centre de soins : 4 avenue Rostand 13003 Marseille

Tél./Fax 04 91 91 89 73 - Portable 06 78 376 600

E-mail centre.osiris@free.fr